Boris Choubert: Unrecognized visionary geologist, pioneer of the global tectonics

Boris Choubert : un géologue visionnaire méconnu, pionnier de la tectonique globale

¹ Laboratoire Magmas & Volcans, Université d’Auvergne, Clermont-Ferrand, France
² University of the Basque Country, UPV/EHU, Bilbao, Spain
³ Centre de Recherches Pétrologiques et Géochimiques, Nancy, France
⁴ ISTerre, Université de Grenoble Alpes, Grenoble, France
⁵ ETH, Zürich, Switzerland
⁶ Home, 34120 Lézignan la Cèbe, France
⁷ Swedish Museum of Natural History, Stockholm, Sweden
⁸ Universidade de São Paulo, São Paulo, Brazil
⁹ Geological Survey of Canada, Ottawa, Canada
¹⁰ University of Oslo, Oslo, Norway
¹¹ Centre François Viète, Université de Nantes, Nantes, France
¹² Grant Institute, Edinburgh University, Scotland, GB

^* Corresponding author: j.kornprobst@opgc.fr

Received: 2 March 2018
Accepted: 27 March 2018

Abstract

This work is a review of Boris Choubert’s paper (1935), which was published in French under the rather devalorizing title: “Research on the Genesis of Palaeozoic and Precambrian Belts.” Despite its innovative content, this article had no impact either at the time of its publication or even later. It begins with the construction of a remarkable fit of the circum-Atlantic continents. This was based on the −1.000 meters isobath instead of the shoreline. Thirty years before Bullard et al. (1965), it demonstrated in an indisputable way the reality of the continents motion on the surface of the Earth. Therefore, Choubert designated Wegener’s “continental drift” as the main cause of tectonics. Even going beyond Wegener’s theory, he argued that this mechanism was efficient well before the formation of the Triassic Pangæa, during the whole Palaeozoic to result in the building of the Caledonian and Hercynian mountains. Although he was still encumbered by the vocabulary of the time regarding geosynclines, Boris Choubert described tectonics based on the horizontal mobility of the Precambrian continental blocks. Oddly enough, he did not apply this model to the Precambrian structures, which he attributed to the effects of the Earth’s rotation on the continental crust during its solidification. At the time of its publication, this paper was a very important step towards understanding global tectonics. Unfortunately, Choubert’s contemporaries did not generally recognize its significance.

Résumé

Ce travail est une analyse de l’article de Boris Choubert (1935) paru en français sous le titre un peu réducteur: « Recherches sur la genèse des chaînes paléozoïques et antécambriennes. » Malgré son contenu novateur, cet article n’a eu aucun retentissement à l’époque de sa publication, ni même plus tard. Il débute par la construction d’un remarquable assemblage des continents péri-atlantiques fondé sur l’isobathe −1.000 mètres et non pas sur la ligne de rivage. Trente ans avant Bullard et al. (1965), il démontre de façon indiscutable la réalité du déplacement des masses continentales à la surface de la Terre. Dès lors, Choubert privilégie totalement la « dérive des continents » comme moteur de la tectonique. Allant au-delà même de la vision de Wegener, il fait jouer ce mécanisme bien avant la formation de la Pangée triasique, pendant toute la durée de l’ère primaire, au cours de l’érection des chaînes calédonienne et hercynienne. Bien que restant prisonnier du vocabulaire de l’époque sur les géosynclinaux, Boris Choubert décrit une tectonique fondée sur la mobilité des blocs continentaux précambriens. Curieusement, il n’applique pas ce modèle aux déformations précambriennes qu’il attribue aux effets de la rotation de la Terre sur une croûte continentale en voie de solidification. Lors de sa parution, cet article représentait un pas très important vers la compréhension de la tectonique globale et il est regrettable qu’il n’ait pas été mieux reçu par ses contemporains.